Très cher.ères ami.es, ne trouvez pas étrange d’être en plein feu de l’épreuve. Réjouissez-vous plutôt d’avoir part au souffrances du Christ, afin que, quand il révélera sa gloire, vous débordiez également de joie. Si l’on vous insulte à cause du nom du Christ, heureuses êtes-vous, heureux êtes-vous : l’Esprit de Dieu, à qui appartient la gloire, repose sur vous. Que personne n’ait à souffrir comme meurtrier, voleuse ou malfaiteur, ni pour s’être mêlé des affaires d’autrui. Mais si une personne souffre parce qu’elle est chrétienne, qu’elle n’en ait pas honte. Qu’elle remercie plutôt Dieu de pouvoir porter ce nom.
Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Manifeste la gloire de ton fils, afin que le fils manifeste aussi ta gloire. Tu lui as donné autorité sur tous les êtres humains, pour qu’il donne la vie éternelle à celles et ceux que tu lui a confié.es. La vie éternelle, c’est qu’ils et elles te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. J’ai manifesté ta gloire sur la terre en sachant l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant, Père, manifeste ma gloire en ta présence, la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. Je t’ai fait connaître à celles et ceux que tu as pris dans le monde pour me les confier. Ils t’appartenaient, tu me les as confié.es, et ils ont obéi à ta parole. Ils savent maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Ils les ont accueillies, savent que je suis venu de toi, et ont cru que tu m’as envoyé.
Je te prie pour elles et pour eux. Je ne prie pas pour le monde, mais pour celles et ceux que tu m’as confié.es, car ils et elles t’appartiennent. Tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi, et ma gloire se manifeste en elles et en eux. Je ne suis plus dans le monde, mais ils sont dans le monde. Moi, je vais à toi. Père saint, garde-les uni.es à toi, toi qui es uni à moi, afin qu’ils et elles soient un comme nous sommes un. Pendant que j’étais avec elles et avec eux, je les gardais uni.es à toi, toi qui es uni à moi. Je les ai protégé.es et aucun d’eux ne s’est perdu, à part celui qui s’en va à sa perte, afin que l’Ecriture s’accomplisse. Mais maintenant je viens à toi et je dis ces choses pendant que je suis encore dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie et que leur joie soit parfaite. Je leur ai donné ta parole, et le monde les hait parce qu’ils ne sont plus du monde, comme moi je n’appartiens pas au monde. Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, comme moi je n’appartiens pas au monde. Fais qu’ils soient entièrement à toi, par le moyen de la vérité : ta parole est la vérité. Comme toi tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyé.es dans le monde. Je m’offre entièrement à toi afin qu’ils soient entièrement à toi."